Descriptions:
A l’origine, la danse du Goly appartenait au peuple «HOUAN» de la zone de «Kounahiri». Les communautés Baoulés de Bendekoussikro à la recherche de terre arable l’ayant découvert chez ce peuple, appréciant son rythme et ambiance, ils décident de l’adopter. C’est ainsi qu’avec l’accord du peuple « Houan », ils l’introduisent dans leur culture afin d’enrichir leur patrimoine culturel.
A l’époque, la danse du Goly se pratiquait uniquement lors des cérémonies funèbres des initiés. Avec l’évolution, le Goly Tama est dansé à toute occasion heureuse ou malheureuse, quand on le sollicite.
A noté qu’aujourd’hui, le Goly Tama est pratiqué en deux catégories distinctes :
- Le Goly public ou encore touristique : celui qui est vu par tout le monde et preste partout où il est sollicité. Les masques qui l’accompagnent sont : le GLOUIN (aspect de grosse tête), le KPLE KPLE (les danseurs sont plus jeunes), le KPAN KPLE KPLE (aspect de visage plat) et ;
- Le Goly Sacré, celui-là qui est réservé aux initiés puis sort chaque sept (07) ans, au cas contraire lors des funérailles traditionnelles d’un initié. Il est accompagné du masque sacré appelé le « KPAN » dont une femme ou non initié n’a le droit de voir.
L’équipe de danse du Goly est repartie en trois:
Les batteurs de calebasses ;
Le souffleur de corne et;
Les masques.
Les chanteurs et des chœurs accompagnent l’équipe lors des prestations.
Les instruments du Goly sont conservés dans une forêt sacrée dont l’accès est strictement réservé aux initiés.
En ce qui concerne le Goly public ou touristique, le masque est accessible à tous excepté les femmes. Elles peuvent regarder la prestation du masque mais il leur est formellement interdit de le touché.
Aujourd’hui, le Goly peut être acquis par tous les peuples désirant l’obtenir afin d’enrichir leur patrimoine culturel.
Aussi peut adhérer à l’équipe de danse du Goly Tama toutes personnes étrangères le souhaitant sans distinction de race, religion et culture.
